Armée française lance l'opération militaire Sangaris en République de Centreafrique 0712133

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Armée française opération Sangaris République Centreafrique

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Samedi, 7 décembre 2013, 11:55
 
Armée française lance l'opération militaire Sangaris en République de Centreafrique.
Sur décision du Président de la République française Francois Hollande, l’opération Sangaris a été lancée hier soir en République de Centrafrique. En vue du rétablissement des situations sécuritaire et humanitaire en Centrafrique, l’opération Sangaris vise à créer les conditions pour la prise en charge de la situation par la mission de soutien à la Centrafrique (MISCA) de l’Union africaine.
     
Sur décision du Président de la République française Francois Hollande, l’opération Sangaris a été lancée hier soir en République de Centrafrique. En vue du rétablissement des situations sécuritaire et humanitaire en Centrafrique, l’opération Sangaris vise à créer les conditions pour la prise en charge de la situation par la mission de soutien à la Centrafrique (MISCA) de l’Union africaine.
Le commandement de la force Sangaris a été confié au général Francisco Soriano, commandant les Forces françaises au Gabon (FFG) et l’opération Boali en Centrafrique.

     

L’opération Sangaris a été lancée suite à l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la résolution 2127, qui donne un mandat à la force africaine MISCA, mais aussi aux forces françaises, autorisées à appuyer, temporairement, la MISCA dans l'accomplissement de son mandat.

Le commandement de la force Sangaris a été confié au général Francisco Soriano, commandant les Forces françaises au Gabon (FFG) et l’opération Boali en Centrafrique. Il a rejoint Bangui le 6 décembre en fin de journée, afin de commander au plus près la force Sangaris. Il est désormais au contact direct de l’ensemble des acteurs de la crise centrafricaine.

L’opération Sangaris s’appuie sur le dispositif de l’opération Boali dont le renforcement est actuellement en cours. L’opération Boali est ainsi mise en sommeil jusqu’à nouvel ordre.

Une compagnie parachutiste du 6e bataillon d’infanterie de Marine (6eBima) et trois hélicoptères PUMA du détachement de l’Aviation légère de l’armée de Terre de Libreville sont arrivées dans la journée à Bangui. Ces premiers renforts portent aujourd’hui à 800 l’effectif militaires français à Bangui. Celui-ci devrait atteindre 1200 hommes dans les heures à venir. Le renforcement matériel se poursuit avec notamment, ce 6 décembre, le poser sur l’aéroport de M’Poko d’un C-17 britannique qui a acheminé principalement des véhicules blindés.

La rapidité de cette mise en œuvre est rendue possible grâce à l’existence des forces prépositionnées en Afrique, telles que les forces françaises au Gabon (FFG), ainsi qu’au travail préparatoire qui a consisté à prépositionner des forces complémentaires au plus près dans la région.

Aujourd’hui, la force a poursuivi sa mission de sécurisation des ressortissants mais aussi de l’aéroport de M’Poko et des points d’intérêts français. Elle a conduit parallèlement des patrouilles afin de contribuer à un retour au calme, malgré une situation encore tendue. Deux patrouilles de Rafale ont par ailleurs survolé Bangui, signifiant la détermination de la force Sangaris aux groupes armés susceptibles de s’opposer aux militaires français.

     
Le renforcement matériel se poursuit avec notamment, ce 6 décembre, le poser sur l’aéroport de M’Poko d’un C-17 britannique qui a acheminé principalement des véhicules blindés.
Le renforcement matériel se poursuit avec notamment, ce 6 décembre, le poser sur l’aéroport de M’Poko d’un C-17 britannique qui a acheminé principalement des véhicules blindés.