Le
premier véhicule GMZ fut introduit en 1968. La dernière version,
le GMZ-3 est un véhicule poseur de mines basé sur le châssis
du système de lance missiles sol-air SA-4 Ganef. Le chauffeur
- mécanicien est placé à l'avant du véhicule du côté gauche
avec le compartiment moteur à droite. A l'arrière du
véhicule, on trouve le système complet de mise en place des
mines sur le champ de bataille. Celui-ci est contrôlé par
un opérateur qui est placé à l'arrière de la coque. Le chef
de véhicule est placé à l'avant gauche, il dispose d'un système
de vision nocturne et peut également utilisé la mitrailleuse
de 7,62 mm PKT de l'intérieur du véhicule. La suspension du
GMZ-3 consiste en 7 roues de route double, avec le barbotin
à l'avant et la roue tendeuse à l'arrière. La suspension dispose
également de 4 galets supports. Les mines sont stockés dans
un compartiment à l'arrière de la coque, et sont déployés
au sol par l'arrière via un système équipé de deux rampes.
Le GMZ-3 peut emporté jusqu'à 208 mines anti-chars. En vingt
minutes on peut ravitailler le véhicule. Le système de mise
en place des mines, permet de déployer celles-ci sur des intervalles
de 5 à 10 m à une vitesse de 6 km/hr et à raison de 4 mines
à la minute. Sur des surfaces planes, on peut déployer les
mines à une vitesse de 6 à 16 km/hr à raison de 8 mines à
la minute. Les mines peuvent être déployées de façon automatique
ou manuelle. Elles peuvent être enterrées à une profondeur
de 120 mm ou de 500 mm dans un sol neigeux. Le système peut
porter les mines d'un poids maximum de 12 kg. Durant l'opération
de déploiement des mines, un opérateur est placée à l'arrière
de la coque. Un système de navigation équipe le véhicule.
Le chauffeur dispose d'un système de vision nocturne infrarouge
permettant l'utilisation du véhicule lors des opérations de
nuit. Un peloton de 3 GMZ-3 est attaché à un bataillon de
génie pour chaque division motorisé, celui-ci remplace le
système PMR-3. L'armement principal du GMZ-3 consiste en une
mitrailleuse de 7,62 PKT monté sur la coupole du chef de véhicule.
Comme pour le grande majorité des véhicules de combat russe,
le véhicule peut créer un rideau fumigène en injectant du
carburant dans ces pots d'échappement.
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