Voici l‘état des forces ce samedi 19 mars
à 18h30 CET:
Royaume Uni:
Londres utilisera ses avions de combat Tornado et Eurofighter,
des avions Sentinel, Nimrod et Awacs utilisés pour
les opérations de reconnaissance et de surveillance,
ainsi que deux frégates actuellement en Méditerranée,
le Westminster et le Cumberland.
France:
Paris, dont les avions de chasse Rafale étaient
les premiers entrés en action, pourrait également
faire appel à ses chasseurs Mirage 2000. Un porte-hélicoptère
de type Mistral est dans la région depuis peu.
Ce dimanche, le porte-avions Charles de Gaulle mettra
le cap sur les côtes libyennes.
Italie:
Du côté de Rome, le Premier ministre Silvio
Berlusconi a confirmé que les bases militaires
italiennes étaient à disposition de la coalition.
La base de l’Otan à Naples pourrait par exemple
servir de plateforme de coordination des opérations.
L’Italie n’exclut pas dans un second temps
de participer davantage aux opérations.
Espagne:
Madrid mettra à disposition un avion ravitailleur
et quatre avions de combat F-18.
Belgique:
Bruxelles compte envoyer quatre de ses six F-16. Ils étaient
jusqu’ici stationnés dans le sud de la Grèce.
Un navire chasseur de mines est également disponible.
Danemark:
Copenhague compte utiliser, à partir de la Sicile,
quatre avions de chasse F-16, deux avions de combat de
réserve ainsi qu’un avion de transport.
Norvège:
Oslo a promis six chasseurs F-16.
Grèce:
Le Premier ministre Georges Papandréou a fait savoir
que des bases de son pays, sans préciser lesquelles,
pourraient servir.
Pays-Bas:
La participation de La Haye, acquise, reste à préciser.
En dehors des européens, le Canada a décidé
d’envoyer 7 de ses chasseurs-bombardiers CF-18 à
long rayon d’action.
Emirats Arabes Unis:
Les Emirats Arabes Unis pourraient contribués avec
24 avions de combat (Mirage
2000-9s et F-16s)
Qatar:
Le Qatar pourrait participer avec 4 à 6 avions
de combat (Mirage
2000-5s)
Les Etats-Unis entretenaient encore le flou samedi en
fin de journée. La secrétaire d’Etat
Hillary Clinton a déclaré que les USA apporteraient
des “capacité uniques” dont ne disposent
pas leurs alliés. Des experts évoquent des
missiles anti-radar, ou encore des armes à impulsions
électromagnétiques permettant d’altérer
les systèmes informatiques adverses. Outre les
F-16 et F-15 déjà déployés
en Sicile, deux destroyers lance-missiles, le Barry et
le Stout, sont actuellement en Méditerranée
orientale. Ils sont équipés de missiles
de croisière Tomahawk.
L’Otan reste pour le moment en retrait. Ses avions
radar Awacs sont néanmoins en action 24 heures
sur 24 en Méditerranée depuis une semaine.
Trois de ses navires sont également sur zone.