La France demande plus d'aide aux Nations Unis après la mort de 2 casques bleus en Centreafrique 281

a
 

Deux casques bleus tués en République Centreafrique

English version
 
 
Samedi, 28 décembre 2013, 11:36
 
La France demande plus d'aide aux Nations Unis après la mort de 2 casques bleus en Centreafrique.
Depuis le 19 décembre 2013 dans l’après-midi, la situation dans la ville de Bangui est marquée par de nouveaux affrontements entre communautés. Pour contenir cette poussée de violence, la force Sangaris a poursuivi son engagement dans la capitale centrafricaine tout en maintenant son dispositif de contrôles statiques des points jugés sensibles. Deux Casques bleus ont encore été abattus dans la nuit de jeudi à vendredi en République centrafricaine, après la mort de six soldats tchadiens.
     
Reports say dozens of people have been killed, including six peacekeepers from Chad, in the latest violence in the Central African Republic. Two more African Union peacekeepers were killed overnight in the Central African Republic, officials said Friday, raising to 11 the number of international peacekeepers killed in less than a month.
Les soldats français de la force Sangaris poursuivent leur engagement dans la capitale centrafricaine tout en maintenant des dispositifs de contrôles statiques sur des points jugés sensibles.
     

Depuis le 19 décembre, un regain de tension est observé dans Bangui, alors que la vie économique semblait reprendre et que la situation sécuritaire s’était apaisée quelques jours auparavant. Cette tension s’est caractérisée par différents événements à l’encontre de la population, de la force Sangaris, ou de la MISCA.

Face à cette situation, la force Sangaris a intensifié ses engagements en ville, de jour comme de nuit.

Le 20 décembre, en début d’après-midi, des éléments de la force Sangaris, en patrouille dans Bangui, ont été témoins d’une tentative de pillage qui se déroulait à 2km au Sud-Est de l’aéroport. Ils sont immédiatement intervenus pour faire cesser cet agissement et rétablir le calme. Deux individus armés ont alors pris à partie la force Sangaris, qui a immédiatement riposté et les a neutralisés.

Dans la matinée du 22 décembre, un détachement de la force Sangaris a de nouveau été pris à partie par un groupe armé, à environ 800m à l’Est de l’aéroport. Les soldats français ont immédiatement ripostés, neutralisant une partie de ce groupe, les autres ayant pris la fuite. Au cours de cette journée, la force a de nouveau été prise à partie par des tireurs isolés. A chaque fois, en ripostant, elle a réussi à faire cesser les tirs.

Le 24 décembre, des manifestations ont été organisées dans Bangui, dont la spontanéité et l’ampleur restent relatives. Parallèlement, des tensions intercommunautaires ont été observées et la force déployée en ville a encore essuyé des tirs sporadiques. La journée du 25 décembre a de nouveau été marquée par une remontée des tensions.

Depuis le 26 décembre, en coordination avec la MISCA, la force Sangaris marque son effort dans les quartiers qui se trouvent à l’est de l’aéroport. Ce sont les quartiers qui ont été les plus touchés par les dernières violences. Les opérations qui y sont menées visent à poursuivre l’application des mesures de confiance, à travers l’interdiction de circulation des hommes en arme. Près de 600 soldats de Sangaris sont engagés en permanence dans cette effort de contrôle de zone qui s’effectue aux côtés des forces burundaises de la MISCA.

Actuellement, la situation est toujours jugée volatile. Dans Bangui, des individus ou des groupes hostiles à toute forme d’apaisement continuent à alimenter les tensions entre les communautés. Face à cette réalité, la force Sangaris poursuit activement ses actions aux côtés de la MISCA afin d’offrir à la population un niveau de sécurité minimal.

     
Le 24 décembre, des manifestations ont été organisées dans Bangui, dont la spontanéité et l’ampleur restent relatives. Parallèlement, des tensions intercommunautaires ont été observées et la force déployée en ville a encore essuyé des tirs sporadiques. La journée du 25 décembre a de nouveau été marquée par une remontée des tensions.
Le 24 décembre, des manifestations ont été organisées dans Bangui, dont la spontanéité et l’ampleur restent relatives.