Premières victimes pour l'armée française lors opération Sangaris République Centreafrique 1112132
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Premières victimes pour l'armée française en Centreafrique |
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Mercredi, 11 décembre 2013 10:00 | |||
Premières victimes pour l'armée française lors de l'opération Sangaris en République Centreafrique. | |||
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Bangui, dans la nuit du 9 au 10 décembre 2013, peu avant minuit,
une section de la force Sangaris a été prise à partie
à très courte distance au cours d’une patrouille à
pied conduite dans le cadre de la mission de désarmement des groupes
armés présents dans la capitale centrafricaine. Les militaires
français ont immédiatement riposté. |
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Les soldats français continuent de sécuriser les rues de la capitale Bangui en République de Centreafrique. |
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Durant l’échange
de tirs, deux militaires français ont été grièvement
blessés. Ils ont immédiatement été pris
en charge par leurs camarades avant d’être évacués
vers l’antenne chirurgicale avancée (ACA) sur l’aéroport
de M’Poko, où ils sont décédés des
suites de leurs blessures. Les militaires français tués
au cours de cette action sont deux soldats du 8erégiment parachutiste
d’infanterie de Marine (8e RPIMa) de Castres. Il s’agit
des deux premiers militaires français à mourir au combat
depuis le début de l’opération Sangaris en République
Centrafricaine. Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés en République Centrafricaine. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA et son déploiement opérationnel. |
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En début de soirée, le Président de la République, Monsieur François Hollande, s’est rendu à Bangui auprès des militaires français déployés sur l’aéroport de M’Poko. |
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