|
a |
|
La mitrailleuse AA 52 fut conçue et développée en raison de retombées directes des campagnes d'Indochine du début des années cinquante. A cette époque , l'armée française était équipée d'un matériel disparate provenant des arsenaux anglais et américains, ainsi que d'armes allemandes de la Seconde Guerre mondiale. l'approvisionnement en munitions et en pièces détachées fut une tâche presque insoluble et l'armée décida d'adopter une mitrailleuse standard. Le résultat fut la AA52 conçue pour une production facile. Sa construction fait appel à de nombreuses pièce en tôle emboutie soudées. Le AA 52 fait exception parmi les mitrailleuses modernes par son système différentiel de réarmement dans lequel la force appliquées sur la cartouche au moment du tir est employée pour renvoyer la culasse en position d'armement et introduire une nouvelle cartouche. Ce système fonctionne parfaitement bien avec des cartouches de pistolet sur des pistolets mitrailleurs, mais l'utilisation de cartouche de fusil dans les fusils mitrailleurs demande quelque chose de plus conséquent si l'on veut conserver une certaine sécurité. La AA 52 utilise un bloc de culasse en deux parties : un levier amplificateur d'inertie maintient la partie avant du bloc pendant que la partie arrière commence à se déplacer . lorsque la came a parcouru une certaine distance, le bloc avant est envoyé vers l'arrière . Afin de faciliter l'éjection des douilles percutées, la chambre possède des rainures permettant aux gaz de s'introduire entre la chambre et la cartouche et d'éviter le blocage de la douille. C'est pourquoi une cartouche tirée par une AA 52 se reconnaît facilement à l'écrasement de la partie supérieur de la douille. La AA 52 peut tirer avec un bipied ou un trépied , mais, quand le trépied est utilisé pour un tir continu, la mitrailleuse est équipée d'un canon lourd. Dans sa version fusil-mitrailleur, la AA 52 est une arme relativement lourde à porter, et spécialement si la boîte de munitions de 50 cartouches est portée de l'autre main. De ce fait, la boîte est souvent laissée de côté et les bandes de cartouches pendent librement. un détail inhabituel de la AA 52 pour un fusil-mitrailleur réside dans la présence d'une bretelle fixée sous la crosse; Ce qui peut-être embarrassant à certains moments. Un autre point gênant réside dans le changement du canon : normalement assez rapide, le bipied fixé en permanence sur le tube peut rendre le démontage très difficile, d'autant plus que le canon ne dispose d'aucun traitement de la chambre permettant de réduire la température du tube. La AA (é fut conçue à l'origine pour tirer des cartouches de 7,5 mm employées par le fusil-mitrailleur modèle 1929. Cette cartouche est suffisamment puissante, mais le passage de l'OTAN à la cartouche de 7,62 mm laissait l'armée française avec une munitions non standard, et réduisait les possibilités d'exportations. la version de base a toutefois été adaptée pour tirer la cartouche OTAN sous la dénomination de NF-1, et un certain nombre de cette nouvelle version a été introduit dans les unités de l'armée française. mais les espérances d'exportation ne se sont pas matérialisées. malgré tout la AA 52 est une mitrailleuse efficace, mais elle possède de nombreux points ( dont certains sont considérés comme peu sûrs par d'autres pays) qui sont pour le moins indésirables. L'arme n'est plus en production, mais toujours offerte à l'exportation.
|
Variantes : Aucune. |
|
Munitions
|
7.62 mm x 51 a
|
Caractéristiques
|
Longueur : 1.080 mm Poids : 9,75 kg Longueur du canon : 600 mm Chargement par bandes En production depuis 1952 Cadence de tir : 900 cps/min
|
|
Marquage
|
L'inscription "AA F1 MAT ou AA52 " et le N° de série sont inscrits à gauche du bloc d'alimentation.
|
Sécurité
|
Un bouton poussoir est monté sur la partie supérieur de la poignée pistolet. Enfoncer vers la droite vers la gauche, l'arme est en mode sécurité, enfoncer de la gauche vers la droite, l'arme est en mode de tir.
|
|
|
|
|
|
|
|
Retour Menu
|
Canon |
Canon fin et lisse avec une poignée de transport en bois placée à la base du canon sur la partie supérieure. A l'extrémité supérieure du canon, on trouve le système de visé.
|
Carcasse |
est une prolongation du canon. A l'avant, on trouve le système d'alimentation par bande, les bandes de munitions sont chargées par la gauche. Elle est inclinée à 45°. Le pontet est de forme arrondi. Il est intégré dans la partie avant de la poignée pistolet.
|
Crosse |
est en métal. C'est une crosse téléscopique avec un épauloir placé à l'extrémité.
|
Poignée e tir |
La poignée pistolet est placée au centre de la carcasse dans la partie inférieure.
|
|
|
|
|
|
Retour Menu |
|
1. Poignée de transport en bois à la base du canon, qui permet le changement du canon. 2. Système de visée à l'avant, à hauteur du bipied. 3. Poignée de chargement du côté droit, à hauteur de la poignée pistolet. 4. Poignée pistolet inclinée à 45°, placée à l'arrière de l'arme.
|
|
5. Crosse en métal, avec épauloir verticale, et un épauloir amovible horizontel. 6. Bipied monté à hauteur du 1/3 du canon, il est équipé d'une barre latérale sur la partie supérieure. 7. Système d'alimentation par bande, juste derrière l'arière du canon, chargement par la gauche. 8. Pontet de forme arrondi.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|