Cette demande pourrait provoquer une nouvelle guerre
civile, après celle de 2002 – 2003, qui avait
conduit à l’envoi d’une forces de l’ONU
en Côte d’Ivoire. Les ivoiriens sont de plus
en plus de la peur de devoir à nouveau subir une
nouvelle guerre civile.
Après l‘élection controversée
du 28 novembre, Gbagbo et Ouattara, reconnu président
par l’ONU et la France notamment, se disputent le
pouvoir. Aucun des deux candidats ne veut accepter sa
défaite, et ils lancent dans un duel qui a déjà
provoqué des violences, et fait déjà
au onze morts. La ville d’Abidjan et l’intérieur
du pays auraient été la cible de combats.
Laurent Gbagbo a accusé l’ONUCI de supporter
l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN),
alliée de Quattra, par du transport et de la fourniture
d’armes.
Dans la nuit du 17 décembre, une patrouille de
l’ONUCI, et puis le siège des opérations
à Abidjan ont été attaqués
par des hommes vêtus d’uniformes militaires,
se déplaçant à bord d’un véhicule
civil, une information de l’ONUCI.
L’ONU, l’Union africaine, la Communauté
économique des Etats d’Afrique de l’Ouest
(Cédéao) ainsi que l’Union européenne
et les Etats-Unis ont brandi la menace de sanctions, pour
obtenir le départ de de Gbagbo.
Le Président français, a menacé
Gbagbo d’être mis sur la liste des
personnes visées par des sanctions de l’Union
Européenne, si il ne quittait pas le pays.