"Nous poursuivons les négociations avec la
France et la Russie, mais cela ne signifie pas que nous
parviendrons à un accord en 2011. Le signal émanant
de notre gouvernement est clair: compte tenu des conditions
économiques défavorables, nous ne pouvons
pas boucler de transactions", a-t-il déclaré.
En 2007, Athènes a conclu un accord préalable
avec la France sur la livraison de six frégates
polyvalentes FREMM pour un montant de 2,5 milliards d'euros.
Parallèlement, il mène depuis quelques années
des négociations avec la Russie sur l'achat de
véhicules chenillés de transport de troupes,
BMP-3. Au départ, ce marché a été
évalué à 1,2 milliard d'euros.
Un des plus grands acheteurs d'armes étrangères,
la Grèce a subi en 2009 les conséquences
de la crise économique mondiale et s'est vue obligée
de réduire ses dépenses militaires en 2010
pour acquitter sa dette souveraine. Le budget militaire
du pays pour 2011 s'élève à 4,87
milliards d'euros, soit à 2,13% du PIB contre 2,8%
en 2010.