"Le temps continue de presser (...) cela fait maintenant
de nombreux jours que l'Otan consulte d'autres organisations
internationales et régionales et qu'elle suit le
déroulement d'événements qui se succèdent
rapidement", a-t-il dit à l'ouverture d'une
réunion de deux jours des ministres de la Défense
de l'Alliance atlantique axée jeudi sur la Libye.
"En tant qu'alliance militaire et acteur international
responsable, l'Otan se doit aujourd'hui d'envisager toute
éventualité dans le cadre d'une planification
de précaution. C'est ce que nous faisons",
a souligné M. Rasmussen
Il peut s'agir de soutenir une opération de type
humanitaire, "mais nous nous tenons prêts à
envisager d'autres options si nécessaire",
a-t-il ajouté, indiquant que ce serait le sujet
"aujourd'hui" des débats entre les 28
ministres.
L'Otan, a-t-il rappelé, doit cependant voir remplies
trois conditions avant d'agir. "Si le besoin en est
démontré, si le mandat juridique est clair
et le soutien régional ferme, nous nous tenons
prêts à apporter notre aide", a-t-il
dit.