Lundi soir, un premier accrochage entre soldats des forces
régulières et des hommes de la garde présidentielle
fidèle au président yéménite,
a fait deux morts, un de chaque camp, à Moukalla
dans le sud-est du pays, selon des témoins et des
sources médicales.
Dans la capitale Sanaa, des militaires et des fonctionnaires
continuaient de se succéder devant les manifestants
de la Place de l’Université, épicentre
de la contestation, pour annoncer leur ralliement à
la “révolte des jeunes”.
Les protestataires ont reçu lundi l’appui
de chefs de l’armée, dont le général
Ali Mohsen al-Ahmar, responsable du nord-est qui comprend
la capitale.
Des blindés d’unités fidèles
au général Ahmar ont été déployés
autour de la Banque centrale, du siège du Congrès
populaire général (CPG, parti présidentiel)
et d’autres installations vitales à Sanaa.
Mais des tanks de la garde présidentielle, dirigée
par le fils du président, Ahmed Saleh, et des forces
spéciales, commandées par son neveu Tarek
Saleh, ont pris position autour du palais présidentiel.