Le système antiaérien à basse altitude Rapier a été mis au point par la British Aicraft Corporation (aujourd'hui British Aerospace) pour répondre aux besoins de la RAF, qui souhaitaient remplacer les canons Bofors de 40 mm en service par un missile sol-air mobile. L'étude du Rapier a commencé au début des années soixante, et les premiers modèles de série ont vu le jour en 1971. Le système dans sa version de base utilisable par beau temps, se compose de l'unité de tir, d'un viseur optique et d'un groupe électrogène. L'unité de tir comprend quatre missiles prêts à l'emploi, un radar de veille, un IFF pour l'identification des cibles, un dispositif de guidage et un ordinateur. Le transport de l'ensemble est assuré par deux Land Rover à châssis long : la première tracte le lanceur et ses quatre missiles, le dispositif de visée, le groupe électrogène et quelques engins de rechange : la seconde tire une remorque de réapprovisionnement. La mise en oeuvre se déroule normalement comme suit : la cible est détectée par le radar, installé dans la partie supérieur du lanceur, puis interrogée par l'IFF ; si elle est ennemie, elle est acquise et suivie au moyen d'un viseur optique commandé par une manette de contrôle; quand l'ordinateur confirme qu'elle est à bonne portée, un missile est lancé. Le chef de tir continue de suivre l'appareil ennemi, tandis que la caméra de télévision du dispositif de visée mesure la déviation entre le missile, dont la queue est munie de fusées de repérage, et la ligne de mire ; les informations recueillies sont fournies à l'ordinateur qui guide l'engin vers son objectif. L'ogive à haut pouvoir explosif est dotée d'une fusée à impact. Le réapprovisionnement est assez rapide : il se fait manuellement quand la série de quatre missiles a été lancée. Afin de rendre le système opérationnel par tous temps, la Marconi Space and Defence Systems a mis au point le radar Blindfire DN 181, tracté par land Rover ou un véhicule équivalent. La prise en charge et la poursuite de la cible sont, dans ce cas, entièrement automatiques. Les premiers modèles d'une série de soixante-deux Rapier automatique chenillés ont été livrés à l'armée britannique début 1983. Conçue pour le compte de l'armée impériale iranienne, qui a annulé sa commande lors de la chute du Chah , cette version se compose d'un châssis M548, en fait un châssis du type M113 modifié et doté d'un habitacle entièrement blindé. A l'arrière du véhicule se trouve le lanceur avec ses huit engins en position de tir, plus une réserve de missiles. Le dispositif de visée optique placé dans la cabine, dépasse du toit. La Royal Artillery sera à l'avenir équipée de deux versions (tractée et chenillée) du Rapier. Annoncée par la British Aerospace au salon du Bourget de 1983, la version Laserfire marque un nouveau progrès par rapport au Rapier de base. Elle se compose d'une plate-forme qui peut être montée sur de nombreux véhicules et qui comprend un radar de veille, un viseur automatique à laser, une cabine de tir équipée d'un ordinateur ainsi que de systèmes électroniques d'affichage et de contrôle, quatre missiles en position de tir et un dispositif de guidage. Comme précédemment, la cible est détectée par radar, mais son acquisition, dans le cas où elle est hostile, se fait par laser qui se "verrouille " sur elle et assure le guidage du missile. Un voyant indique au chef de tir que l'objectif est à bonne portée. Il n'a plus alors qu'à commander le feu. Le Rapier a été utilisé pour la première fois en opérations dans les années soixante-dix, au début de la guerre entre l'Iran et l'Irak. Il équipait également la Royal Artillery aux îles Malouines, où il a obtenu une vingtaine de victoires dans des conditions très difficiles.
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Armement
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Quatre missiles Rapier
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Pays utilisateurs
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Royaume Unis, Indonésie, Turquie, Iran, Malaisie, Suisse, Singapour, Australie
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Poids de lancement
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45 kg
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Radar
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Radar Blindfire
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Altitude minimale
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6500 mètres
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Plafond
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3000 mètres a
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Vitesse
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Mach 2.5
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Portée
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6,5 km
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